Dans la nuit de samedi à dimanche 10 janvier, 501 passagers d'Air France ont eu la peur de leur vie et la catastrophe a été évitée de peu dans le ciel ouest-africain. Un avion de la compagnie Air France, qui reliait la capitale économique ivoirienne à Paris, a été contraint de faire demi-tour après une panne de réacteur, alors qu'il survolait le Niger.
Selon un passager interrogé par l’agence Bloomberg, c’est au-dessus du Niger qu’une "boule de feu" a été aperçue dans l’un des réacteurs, avant qu’un "grand bruit" ne soit entendu du "côté gauche de l’appareil".
Lire aussi : Ethiopian Airlines: l'enquête se poursuit pour déterminer la cause du crash
Toujours selon ce passager, c’est à ce moment précis que "l’avion a commencé à tanguer" avant que le commandant de bord n’annonce dans le haut-parleur que "nous venons de perdre un moteur gauche, nous rentrons à Abidjan".
L’appareil a été secoué par de fortes vibrations tout au long du chemin retour vers la capitale économique ivoirienne.
Néanmoins, 45 minutes plus tard, après un atterrissage plutôt calme, l’ensemble des passagers ont pu débarquer sains et saufs à l’aéroport Houphouët-Boigny d’Abidjan.
Cette panne a été confirmée par le directeur général d’Air France KLM pour l’Afrique de l’Ouest, Jean-Luc Mévellec, au journal Le Parisien.
Il explique, en outre, que l'appareil avait entre "8 et 10 ans".
Lire aussi : Voici les nationalités des victimes du crash d’Ethiopian Airlines
Toujours selon ce responsable d'Air France, l'avarie est "un pompage moteur", très répandu dans l’aviation.
"Ça arrive de temps en temps. Ce sont des phénomènes connus, maîtrisés, les équipages sont parfaitement entraînés toute l’année au simulateur à gérer ce type de panne", a-t-il indiqué, tout en estimant que cette panne a peut-être été liée à un "bird-strike" touchant le moteur, c’est-à-dire une ingestion d’oiseaux.