Le président sortant de la FIF a été élu par acclamation, ce 20 février à Yamoussoukro, par 9 équipes sur 14 de la ligue 1, l’ensemble des 24 clubs composants la ligue 2 et 35 des 38 clubs de la troisième division.Un plébiscité certes, mais qui vient souligner les différends au sein du football ivoirien, les autres équipes dont l’Asec d’Abidjan, le club le plus titré du pays, n’ayant guère daigné faire le déplacement de Yamoussoukro.De fait, le principal challenger de Sidy Diallo, Salif Bictogo, président du Stella Club, a vu sa candidature invalidée pour défaut de pièces administratives. Une décision qualifiée d’arbitraire par l’intéressé, qui n’a malgré tout pas obtenu gain de cause suite à sa plainte auprès du Tribunal arbitral du sport de la FIFA, la fédération internationale.Il faut dire que le nouvel élu, en poste depuis 2012, vient de loin. Après ce qui a été qualifié d’échecs successifs lors de CAN 2014 (élimination des éléphants en quart de finale) et du mondial 2014 où l’équipe national n’avait pu passer le premier tour, Sidy Diallo, était au creux de la vague.Il était accusé d’avoir imposé le jeune entraineur Franco-tunisien Sabri Lamouchi, fraichement sorti de sa formation d’entraîneur, à la tête d’une équipe de Côte d’Ivoire bardée de stars de haut niveau, dont Didier Drogba, qui avait entretemps perdu sa place de titulaire.Il avait toutefois pu rebondir avec le sacre des éléphants à la CAN, coupe d’Afrique des nations, en 2015. Un palmarès rehaussé par la médaille de bronze de l’équipe locale lors du dernier CHAN en janvier au Rwanda. De quoi en faire le «porte-bonheur» du foot ivoirien pour certains.Au nombre des réalisations attendues, la poursuite des subventions accordées à chaque club, 50 millions FCFA pour le ligue 1, 20 millions pour la ligue 2 et 15 millions pour la troisième division. Et une assurance maladie au bénéfice de 30 joueurs par club. Egalement la construction de dix terrains d’entrainement par an sur les quatre prochaines années du mandat au profit de chaque club.Augustin Sidy Diallo devra relever le challenge de maintenir aux sommets le football ivoirien avec les CAN 2017 et 2019 dans la perspective de celle de 2021 que le pays va abriter.
Le 23/02/2016 à 00h00