Majid Bekkas à Conakry, l’annonce a rapidement fait le tour de la Conakry. De nombreux Marocains, Guinéens et d’autres citoyens africains on pris d’assaut le site où s’est tenu le concert.
Un moment de grande convivialité, confie Mohamed Ben Yakoub, directeur des arts au ministère de la Culture et de la jeunesse: «c’est un artiste gnaoui comme on dit, qui représente l’art de gnaoua. C’est un vrai passionné qui est sur scène depuis une quarantaine d’années, depuis qu’il était tout jeune» témoigne ce responsable marocain.
Il n’est pas étonnant que cet artiste soit fort apprécié, révèle Mohamed Ben Yakoun, parce qu’il: «fait plusieurs fusion avec plusieurs genres musicaux, notamment le jazz, la soûl».
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Venu suivre le concert, Mohamed Mousseli, citoyen marocain a salué l’initiative: «Rabat, est une capitale internationale ouverte à toutes les cultures. C’est donc l’occasion de faire connaître les racines africaines du Maroc. Ça rentre dans le cadre de l’exportation de cette tradition, de cette culture riche du Maroc vers les citoyens guinéens, vers nos frères de l’Afrique en général».
Dans le public, il y avait aussi de nombreux Guinéens, à l’image de Oumar Cissé. Pour lui, c’est une approche intelligente du Maroc pour mieux fusionner avec le reste de l’Afrique: «pour moi ce n’est pas surprenant parce qu’aujourd’hui, le Maroc est en train de se positionner comme un leader de développement sur tous les plans. Lorsqu’on dit que le Maroc est en train d’évoluer, ça évolue avec tous les aspects, économique, touristique, aujourd’hui culturel et même commercial».