«Cette année-là, on ne comprend pas ce qui se passe. Les visiteurs se font rares. Nous ne savons pas si cela est lié à la situation sécuritaire ou au contexte de la vie chère. Depuis que je côtoie le Fespaco, j’ai rarement fait une telle mévente», s’est attristée Saoudatou Maiga, une marchande d’encens venue spécialement du Mali.
La rue marchande du Fespaco, une exposition multisectorielle, du particulier à la grosse industrie. Les exposants sont à la recherche soit de partenaires soit des réseaux de vente. Et comme à l’accoutumée, les incontournables grillades sont proposées au menu.
Lire aussi : Fespaco: les festivaliers attendent des films qui valorisent l’Afrique
«C’est un Fespaco de résilience comme vous le savez déjà. C’est vrai, les gens n’ont pas d’argent. Mais par sursaut patriotique, ils essaient de faire ce qu’ils peuvent pour donner un éclat à ce Fespaco…», a déclaré Souleymane Koanda, un visiteur.
Pour les exposants, la galerie marchande du Fespaco est une formidable opportunité d’échanger avec les visiteurs. Lorsqu’ils viennent ici au Burkina Faso, ils recherchent des partenaires, des fonds et des contacts pour mener à bien leurs activités.
