Asna Tapsoba est une jeune vendeuse, spécialisée dans le gapal depuis 12 ans. «Nous pouvons vendre au moins cinq kilo de lait surtout les week-ends grâce aux voyageurs qui font le trajet Ouaga-Koudougou, Bobo-Koudougou», a-t-elle expliqué.
Cependant, l’augmentation du prix du lait et du sucre plombe quelque peu l’activité.
«Le prix du lait et du sucre a connu une augmentation. Le petit mil se fait de plus en plus rare et cher sur le marché. Ceux qui en disposent, le revendent excessivement cher. Ce qui nous oblige à augmenter le prix gapal», a-t-elle déclaré.
Ousmane Yaméogo raffole du gapal. Selon lui, il aurait de nombreuses vertus. «Le gapal est un remontant. Quand tu es fatigué tu prends et ça tonifie les muscles. Vendu à 1200 fcfa le bidon d’un litre et demi, c’est abordable», a-t-il affirmé.
Pâteux ou raffiné, le gapal est fait à base de petit mil, de yaourt, de sucre et de divers ingrédients. Il se boit frais, de préférence avec de la glace, et requiert des conditions strictes de conservation.