La sélection de cette année compte 170 œuvres en compétition, réparties dans onze catégories, parmi lesquelles la fiction long métrage, le court métrage, le documentaire, les séries télé, les films d’écoles et les films d’animation.
Sur les quinze longs métrages en course pour briguer l’Etalon d’or du Yennenga, la récompense suprême, le Cameroun et la Tunisie sont les pays les plus représentés avec chacun deux films en compétition.
Les autres sont originaires du Burkina, du Sénégal, d’Egypte, du Nigeria, du Mozambique, d’Angola, du Kenya, de l’Ile Maurice, du Maroc et d’Algérie. Un film de la République dominicaine a également été retenu.
Le jury qui va décerner l’Etalon d’or sera présidé par la productrice tunisienne, Dora Bouchoucha.
Cette année, le Fespaco célèbrera les «cinémas d’Afrique et culture de la paix», a indiqué le délégué général du festival, Alex Moussa Sawadogo.
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Cette 28e édition se tient dans un pays qui a connu deux coups d’Etat en 2022 et qui est déstabilisé par des attaques récurrentes de groupes jihadistes depuis 2015.
Le Fespaco, principal rendez-vous du cinéma en Afrique, se tient tous les deux ans à Ouagadougou. Chaque édition voit des films de tous formats entrer en compétition pour briguer l’Etalon d’or.
Depuis 1969, date de sa création, il rassemble à Ouagadougou des dizaines de milliers de spectateurs et acteurs du milieu du 7e art.
Voici la liste des 15 films retenus pour briguer l’Etalon d’or du Yennenga:
- «La plantation des planteurs» de Dingha Eystein Young (Cameroun)
- «Mon père, le diable» d’Ellie Foumb (Cameroun)
- «Ashkal» de Youssef Chebbi (Tunisie)
- «Under the fig trees» d’Erige Sehiri (Tunisie)
- «Sira» d’Appoline Traoré (Burkina)
- «Abu Saddam» de Nadine Khan (Egypte)
- «Bantú Mama» de Ivan Herrera (République dominicaine)
- «Mami Wata» de C.J. «Fiery» Obasi (Nigeria)
- «Maputo Nakuzandza» d’Ariadine Zampaulo (Mozambique)
- «Our lady of the Chinese Shop» d’Ery Claver (Angola)
- «Shimoni» d’Angela Wamaï (Kenya)
- «Simin Zetwal/Regarde les étoiles» de David Constantin (Ile Maurice)
- «The Blue Caftan/Le bleu du Caftan» de Maryam Touzani (Maroc)
- «The Last Queen/ La dernière reine» de Damien Ounouri (Algérie)
- «Xalé, Les blessures de l’enfance» de Moussa Séné Absa (Sénégal)