«Il existe deux sortes de sarcophages: ceux des dépouilles royales et ceux des dépouilles de nobles, celui-ci appartenait à un noble», a précisé Mostafa Waziri, directeur du Conseil suprême des Antiquités.
Choukri et Waziri s’exprimaient lors d’une conférence de presse au ministère des Affaires étrangères retransmise à la télévision.
Le sarcophage de 2,94 mètres de long et 90 centimètres de large, au visage peint en vert, date de la Basse époque pharaonique il y a près de 2.700 ans et a été découvert dans le centre de l’Egypte.
En une décennie, Le Caire est parvenu à récupérer plus de 29.000 pièces d’antiquités volées puis revendues hors d’Egypte.
Outre ces retours, l’Egypte a également annoncé ces derniers mois plusieurs découvertes majeures, principalement dans la nécropole de Saqqara, au sud du Caire.
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Elle a dévoilé plus de 300 sarcophages et 150 statues de bronze en 2021 et 2022, pour beaucoup datant de plus de 3.000 ans.
L’Egypte compte sur ces nouvelles découvertes pour relancer le tourisme, frappé de plein fouet par le Covid-19. Ce secteur qui emploie deux millions de personnes et génère plus de 10% du PIB est en berne depuis le Printemps arabe en 2011.
Les autorités égyptiennes promettent depuis des mois l’ouverture imminente de son «Grand musée égyptien», près du plateau de Guizeh, sans avoir jusqu’ici une date pour son inauguration. Beaucoup prévoyaient celle-ci en 2022, pour le bicentenaire du déchiffrement de la pierre de Rosette par le Français Jean-François Champollion et le centenaire de la découverte du tombeau de l’enfant-pharaon Toutankhamon.