Le premier Festival international de cinéma de Nouakchott international s’est tenu du 15 au 19 octobre, au Palais des Congrès de Nouakchott, avec la présence de 13 pays et 21 invités.
Cette édition a été l’occasion de présenter vingt-huit longs et courts métrages de 13 pays (Egypte, Algérie, Maroc, Tunisie, Syrie, Soudan, Sénégal, Arabie Saoudite, Koweït, Yémen, Sultanat d’Oman, en plus de la Mauritanie).
Mohamed Mustapha, directeur du Festival, donne le sens de la manifestation, le large spectre de 13 pays invités. Il parle des œuvres nationales et internationales projetées dans le cadre du festival, et exprime l’espoir d’un nouveau souffle, qui permettrait la réouverture des salles de cinéma à Nouakchott.
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Abdelilah El Jaouhari, réalisateur marocain, exprime sa joie de participer à cet évènement dans une ville qui mérite amplement d’organiser une telle manifestation. Il parle de son œuvre intitulée Esclave et qui dénonce les multiples formes d’esclavage opprimant les êtres humains dans des sociétés matérialistes.
Abdoul Dicko, directeur de l’Institut National des Arts (INA), loue les efforts du ministère de la Culture et évoque les actions de l’INA, pour la promotion de tous les arts, avec des perspectives de relance du cinéma à travers le retour des salles de projection.
Ce festival international de cinéma de Nouakchott se déroule dans un contexte marqué par la disparition totale de salles de cinéma en Mauritanie. Certains acteurs du 7e art espèrent que l’organisation de cette manifestation redonne l’espoir d’une relance d’un art, dont les amateurs rêvent de retrouver l’ambiance des années 1970-1980, avec la projection de films dans les grandes salles en présence d’un public passionné.