Organisé sous le patronage de Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la production vivrière, en partenariat avec l’Ambassade de Côte d’Ivoire au Maroc, ce premier Forum de l’investissement agro-industriel marocain en Côte d’Ivoire (FIAM-CI) et le fruit de la collaboration entre le Conseil Agricole Ivoirien au Maroc (CAIM), la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) Rabat-Salé-Kénitra et la Chambre Nationale d’Agriculture de Côte d’Ivoire (CNACI).
L’objectif principal était de mettre en lumière les opportunités économiques et agro-industrielles offertes par le pays hôte, tout en contribuant aux objectifs de développement agro-industriel définis par le gouvernement ivoirien de départ d’une collaboration.
Selon la Fédération marocaine de l’agro-industrie, le secteur représente 20% des investissements industriels, 26% de la valeur de la production industrielle et 25% de la main-d’œuvre industrielle. L’Industrie Agroalimentaire dispose d’un potentiel de croissance important sur le marché local et à l’export car cette branche représente 27% du PIB industriel mais dépasse à peine les 5% du PIB national.
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«En termes d’agriculture et d’industrie, le Maroc a de plus l’expérience, donc je pense que cette collaboration vient nous aider en tant que transformateurs pour donner plus de plus-value à nos productions et va également créer des emplois», témoigne Gabré Franck, directeur de production à l’Institut Gabré de recherche en agro-thérapie, exposant au forum qui s’est déroulé du 5 au 8 février.
En attirant des investissements marocains, la Côte d’Ivoire vise à dynamiser son secteur agro-industriel, essentiel pour son économie. La Côte d’Ivoire, leader mondial dans la production de cacao, de noix de cajou et bien d’autres spéculations, fait de la transformation de ses produits agricoles l’un de ses chevaux de bataille.
Les investissements attendus devraient contribuer à la modernisation des infrastructures agricoles, à la création d’emplois et à l’amélioration de la chaîne de valeur agricole. De plus, ces partenariats offrent au pays l’occasion de bénéficier de l’expertise marocaine en matière d’agro-industrie, renforçant ainsi sa position en tant que hub agro-industriel en Afrique de l’Ouest.
C’est à juste titre que l’ex-ambassadeur du Maroc en Côte en d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, a souligné que cet événement illustre la solidité des relations maroco-ivoiriennes et leur engagement commun pour le développement du secteur agroalimentaire en Afrique, mettant en avant la politique agricole du Royaume, qui, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, s’est matérialisée à travers le «Plan Maroc Vert» et la stratégie «Génération Green 2020-2030». Cette dernière vise la modernisation du secteur, l’attraction des investissements privés et la promotion de l’industrialisation agroalimentaire.
«Ce Forum est une plateforme de dialogue et de synergie pour explorer ensemble de nouvelles opportunités d’investissement et de partenariat. Il s’agit de partager nos expériences et d’identifier des actions concrètes pour dynamiser nos filières agro-industrielles et favoriser un commerce plus intégré et résilient», a-t-il déclaré.
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Avant d’étaler les avancées du secteur agricole ivoirien et l’ambition du pays de devenir un acteur majeur en matière de production et de transformation agroalimentaire, soulignant la participation significative des institutions et entreprises marocaines à ce Forum. Cette mobilisation témoigne de la volonté d’accompagner la Côte d’Ivoire dans sa dynamique de transformation agro-industrielle.
S’inscrivant dans une dynamique de coopération Sud-Sud, visant à établir des partenariats mutuellement bénéfiques et durables. Le FIAM-CI 2025 symbolise l’engagement des deux nations à renforcer leurs relations économiques et à collaborer pour un développement commun. Cette édition vient donc jeter les bases d’une collaboration renforcée entre le Maroc et la Côte d’Ivoire dans le secteur agro-industriel, avec des retombées significatives attendues pour l’économie ivoirienne.
