En disposant du Botswana (3-0), le Sénégal a idéalement lancé sa campagne africaine et peut espérer accrocher une deuxième étoile sur son maillot. Mais même avec une seule, le maillot des Lions s’arrache comme du pain chaud.
«Les maillots se vendent bien. Nous proposons des équipements à bon marché. Un maillot peut se vendre à 1.300 FCFA, mais si le Sénégal continue à gagner, les prix pourraient augmenter jusqu’à 2.000, voire 2.500 FCFA», souligne Moussa, vendeur d’articles de sport.
Même constat chez les marchands ambulants. Issa Sy précise: «Les prix des maillots varient. On discute jusqu’à trouver un accord. Il y a aussi l’effet des victoires, qui peut faire grimper les prix, mais ce n’est pas de notre faute. Cela dépend des grossistes.»
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Dans les allées animées du marché Petersen, ce n’est pas seulement le maillot qui attire les supporters. Drapeaux, chapeaux, écharpes et vuvuzelas complètent la panoplie et parent Sandaga aux couleurs du Sénégal.
Khouredia Ndiaye, vendeuse d’équipements pour supporters, détaille son activité: «Je vends des drapeaux sénégalais, des chapeaux, des écharpes, des vuvuzelas, tout ce dont un supporter peut avoir besoin. Nous vendons de tout et les produits s’écoulent bien tant que le Sénégal gagne. Et ce n’est pas cher du tout: les écharpes à 1.000 FCFA, les bandeaux et brassards à 500 FCFA, les vuvuzelas à 1.000 FCFA. Franchement, ce n’est pas cher.» Au milieu de cette effervescence, certains supporters gardent un œil critique sur l’évolution des prix.
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Assane, supporter des Lions, confie: «Avec la CAN, les vendeurs ont tendance à augmenter les prix. Des articles qui se vendaient à 4.000 passent à 7.000 ou 8.000 FCFA. Mais on les comprend, c’est leur période; ils n’ont que ce moment pour faire des bénéfices.»
Du marché Petersen aux gradins marocains, la CAN 2025 se vit intensément. À Sandaga, la première victoire des Lions ne fait pas que vibrer les cœurs: elle fait aussi tourner le commerce, au rythme d’une ferveur populaire sans limites.
