Ces permis couvrent l’or, le cobalt, le chrome, le manganèse, le nickel, et le cuivre, a expliqué le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly au terme de la dernière réunion du Conseil des ministres, notant que cette mesure s’inscrit dans la volonté de renforcer l’attractivité de la Côte d’Ivoire auprès des investisseurs.
Cité par la presse locale, M. Coulibaly a fait savoir que ces nouveaux permis d’une durée de 4 ans, se proposent de valoriser le potentiel minéral encore sous-exploité du pays et à diversifier l’économie nationale, aujourd’hui largement dépendante du cacao.
Le secteur aurifère ivoirien connaît une croissance rapide puisque la production d’or est passée de 10 tonnes en 2012 à 58 tonnes en 2024, et devrait atteindre 62 tonnes en 2025, selon les chiffres communiqués par le ministère ivoirien des Mines.
À moyen terme, le gouvernement ivoirien vise 100 tonnes d’or par an d’ici 2030, grâce notamment à de nouveaux projets comme Lafigué.
Selon le Groupement Professionnel des Miniers de Côte d’Ivoire, le secteur minier contribue désormais à 4% du PIB, contre 1,5% il y a dix ans, et attire des investissements estimés à plusieurs milliards de dollars.