Ces assises, qui s’achèveront vendredi, permettront d’examiner les voies pour une meilleure exploitation du capital africain (fiscal, humain, naturel et commercial) face à des défis tels que l’endettement croissant, le changement climatique et les tensions géopolitiques.
Outre, les travaux portant sur le bilan des réalisations et des défis économiques de l’Afrique, ces assises constitueront également une plateforme stratégique pour dessiner les contours du développement du continent dans un contexte international marqué par des tensions géopolitiques et des mutations socio-économiques. Ainsi, le rapport Perspectives économiques en Afrique 2025 y sera présenté.
Les conseils des gouverneurs, organes décisionnels de la BAD et du Fonds africain de développement, examineront aussi le rapport annuel de l’institution sur ses opérations et finances de l’année écoulée.
L’un des temps forts des assemblées sera l’élection du successeur du président Akinwumi Adesina, en poste depuis 2015. Le nouveau dirigeant sera choisi parmi cinq candidats, par les 81 gouverneurs de la Banque, à la double majorité des actionnaires et des pays membres régionaux. L’investiture est prévue pour le 1er septembre.
Plus de 6000 délégués, dont des chefs d’État, des ministres des finances, des gouverneurs de banques centrales, des partenaires de développement, des représentants du secteur privé, entre autres, sont attendus.