L’Egypte, qui veut se transformer en hub énergétique entre l’Afrique, l’Asie et l’Europe, compte tirer profit de sa position géographique et de ses potentialités pour devenir le leader mondial de la production d’hydrogène vert. A ce titre, le pays a multiplié les accords-cadres pour la mise en place d’unités de production d’hydrogène vert et d’ammoniac.
Selon les données révélées par Mohamed Shaker, ministre égyptien de l’Electricité et des énergies renouvelables, 9 accords-cadres ont été signés par le pays en 2022 pour la production d’hydrogène vert et de ses dérivés. Ces accords portent sur des investissements d’un montant total de 85 milliards de dollars, qui seront réalisés par de grands opérateurs étrangers comme Total Eren, Amea Power, Masder, Siemens, H2-Industries, ReNew Power, Scatec et EDF Renouvelable. Ceux-ci vont collaborer avec des partenaires locaux: SCZone, The Sovereign Fund of Egypt (TSFE), Egyptian Electronics Technology Co (EETC), Orascom Construction, Egyptian Electricity Holding Compagny, etc.
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Selon le ministre, les investissements concerneront les énergies renouvelables, dont particulièrement le solaire et l’éolien, dédiées àla production d’hydrogène vert et ses dérivées. Ils devraient permettre une augmentation des capacités installées à 47.000 MW et des capacités d’électrolyse à 24.000 MW. Rappelons, à ce titre, que l’Egypte a signé des accords avec l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis pour la mise en place de deux mégaprojets éoliens d’une capacité de 10 GW chacun. Ces derniers contribueront à la production d’hydrogène vert et de ses dérivés, dont l’ammoniac.
L’hydrogène vert, considéré comme le carburant du futur, est l’une des sources de production d’électricité parmi les moins chères et les plus respectueuses de l’environnement.