Cette enveloppe programmée dans le budget 2026 représente plus du double du montant alloué en 2025, soit 13,8 milliards de cedis, rapportent des médias citant des chiffres officiels dévoilés à l’occasion du lancement, récemment, de la construction de la route Wa-Tumu-Han à Guli, dans la région de l’Upper West.
Ces investissements portent essentiellement sur la construction et la réhabilitation de routes principales, régionales et rurales, ainsi que sur l’aménagement de corridors transfrontaliers stratégiques. Une attention particulière sera accordée aussi à la connectivité des zones enclavées afin de faciliter la circulation des personnes et des marchandises, souligne-t-on.
Au Ghana, le réseau routier constitue la colonne vertébrale du transport, concentrant plus de 90% des déplacements de biens et de personnes, alors que le réseau ferroviaire demeure encore en phase de relance après plusieurs décennies de sous-investissement.
Doté d’une enveloppe budgétaire de 10 milliards de dollars, le programme «Big Push» vise à combler le déficit accusé en termes d’infrastructures dans les secteurs clés à l’échelle du pays.
A travers cette initiative, les autorités ghanéennes ambitionnent ainsi de stimuler la croissance à long terme et de créer des emplois durables.
Les projets programmés touchent des secteurs clés, tels que les routes et les transports, la production d’énergie et d’électricité, les infrastructures numériques et le développement urbain et rural.
