Le groupe Dolidol, leader panafricain du secteur de la mousse polyuréthane, de la literie et de la menuiserie industrielle, et le groupe français Berkem, spécialisé dans la chimie du végétale, ont signé le 5 juin un accord de joint-venture pour l’implantation d’un site de production et de commercialisation de résines alkydes, utilisées comme liants dans le domaine des peintures et vernis, en Côte d’Ivoire.
D’un coût d’investissement de 5 millions d’euros, cette unité sera la première du genre en Afrique de l’ouest francophone. Son entrée en opération est prévue pour le premier trimestre 2024, avec une capacité de production de 5.000 tonnes par an de résines alkydes lors de sa première phase de production. Les produits seront déstinés à des marchés de la sous-région ouest-africaine, à savoir le Ghana, le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, la Guinée, le Niger et le Liberia, tandis qu’une partie sera exportée vers l’Europe.
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«Ce projet marque le début d’une collaboration avec un partenaire européen de renom, leader dans le secteur de la chimie du végétal. (...) Tout en diversifiant ses activités, Dolidol – tête de pont du pôle industriel d’AFRICORP Consortium, est fier de pouvoir renforcer sa position de leader dans l’industrie de la chimie et de la parachimie et de confirmer ainsi sa vocation résolument africaine», a déclaré Jaafar Harti, directeur général de Dolidol et CEO d’AFRICORP Consortium, à l’occasion de la signature du partenariat.
Pour sa part, Olivier Fahy, président-directeur général de Berkem, a souligné que «les pays de l’ouest du continent africain sont d’un incroyable dynamisme et nos clients souhaitent un accompagnement de proximité pour proposer des produits dont les exigences de qualité sont de plus en plus importantes sur ces marchés à forte croissance. S’internationaliser, c’est aussi accepter de partager des savoir-faire et nous sommes ravis de mettre notre expertise et notre maîtrise de la fabrication et de la synthèse de résines alkydes au service de cette joint-venture.»
Tout en notant que cette joint-venture industrielle et commerciale est une première pour Berkem, M. Fahy a assuré que «nous œuvrons d’ores et déjà à la création de ligne de produits adaptés aux contraintes techniques et climatiques de ces marchés».