AGL assure vouloir «améliorer la productivité des terminaux qu’elle opère» et «accélérer ses investissements» sur le continent africain.
AGL revendique «disposer de 250 agences logistiques et maritimes, 22 concessions portuaires et ferroviaires, 66 ports secs et 2 terminaux fluviaux», pour lesquels travaillent 21.000 personnes dans 49 pays, certains hors du continent africain, comme Haïti et le Timor oriental.
Cette branche emblématique du groupe Bolloré avait été cédée pour 5,7 milliards d’euros à MSC fin décembre. En 2022, le groupe Bolloré a dégagé un bénéfice net de 3,4 milliards d’euros en 2022, notamment grâce à cette cession, selon ses résultats publiés mi-mars.
Mais le groupe avait assuré vouloir conserver «une présence importante en Afrique, notamment à travers Canal+» et poursuivre «ses développements sur ce continent dans de nombreux secteurs comme la communication, le divertissement, les télécoms et l’édition».
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Bolloré Africa Logistics a fait l’objet de scandales de corruption, au Togo et en Guinée, pour lesquels le groupe avait accepté de payer en 2021 une amende de 12 millions d’euros à la justice française, en échange de l’abandon des poursuites.
Vincent Bolloré reste toutefois mis en examen en France depuis 2018 pour corruption d’agent public étranger concernant le port de Lomé au Togo, avec deux personnes du groupe Bolloré. Leur mise en examen pour une partie des infractions concernant la Guinée, a elle été annulée en 2019 pour prescription.
Basé à Genève, l’acheteur MSC appartient à la famille italienne Aponte et revendique une flotte de 560 navires et plus de 100.000 employés.