Cette étape importante intervient moins de deux ans après la première découverte en septembre 2021 et moins d’un an et demi après la deuxième découverte en juillet 2022, par la société pétrolière italienne et son partenaire ivoirien, Petroci Holding, souligne le communiqué, relayé par l’Agence ivoirienne de presse (AIP).
Pour la phase initiale, la production est assurée par l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) Baleine, remise à neuf et modernisée, capable de traiter 15 000 barils de pétrole par jour et environ 25 millions de pieds cubes par jour (Mpcj) de gaz naturel associé.
Le démarrage de la phase 2, prévu pour la fin de l’année 2024, portera la production du champ à 50.000 barils de pétrole par jour et environ 70 Mpcj de gaz naturel associé, précise la même source, faisant savoir que la troisième phase de développement aura pour objectif d’augmenter la production du champ à 150.000 barils de pétrole par jour et 200 Mpcj de gaz naturel associé.
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La totalité de la production de gaz naturel du champ Baleine est acheminée à terre par un gazoduc nouvellement construit, toute chose qui permettra à la Côte d’Ivoire de répondre à la demande du marché intérieur de l’électricité, de faciliter l’accès à l’énergie et de renforcer son rôle de hub énergétique dans la sous-région ouest-africaine, rapporte l’AIP.
Selon le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Sangafowa Coulibaly, Baleine, premier projet de production sans émissions de gaz naturel à effet de serre en Afrique, est à ce jour, la plus grande découverte d’hydrocarbures dans le bassin sédimentaire ivoirien avec des ressources estimées à 2,5 milliards de barils de pétrole brut et à 3 300 milliards de pieds cubes de gaz naturel.
Des centaines de techniciens et ingénieurs sont formés et recrutés dans le cadre de ce projet. Le gouvernement ivoirien a signé un contrat de vente et d’achat de gaz naturel avec le groupe pétrolier italien ENI, en charge de l’exploitation du gisement Baleine, ajoute encore la même source.