Cette augmentation a été décidée car les tarifs remontant à 2007 étaient «obsolètes» et avaient «un impact négatif sur l’exécution des budgets généraux de l’État», selon ce décret publié lundi.
L’essence passe de 495 à 645 FCFA le litre (0,75 à 0,98 euros) et le gasoil de 470 à 520 FCFA (0,72 à 0,79 euros).
Le prix du JET-A1, utilisé par les compagnies aériennes 100% nationales qui effectuent des vols nationaux et ou internationaux va augmenter de 430 à 580 FCFA le litre, soit une hausse de près de 35%. Le jet A1 pour les compagnie étrangères est libéralisé.
La date d’augmentation reste à fixer par arrêté du ministère des hydrocarbures et du développement minier, selon le décret.
Ceux qui achètent du carburant pour usage domestique dans les stations-service auront droit à une subvention jusqu’à une limite maximale de cent litres par véhicule, par personne et par jour, mais de seulement quarante litres pour le pétrole destiné aux lampes et réchauds.
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Le gouvernement a aussi prévu de subventionner les transports publics via des aides directes pour éviter la hausse du prix de transport, selon le même décret.
Pilier de l’économie nationale, le secteur pétrolier a représenté 81,5% des recettes budgétaires et 94,1% des exportations du pays entre 2018 et 2022, selon la Banque mondiale.
Le vieillissement des champs en exploitation s’est traduit par une baisse des exportations de pétrole et de gaz (notamment méthanol), passées respectivement de 13,2 et 8,8 millions de tonnes en 2014 à 5,4 millions de tonnes en 2022.
Ce repli a fortement pesé sur le PIB du pays, qui a enregistré une croissance négative de 2015 à 2022 (– 2,8% en moyenne par an).
La production a chuté de 143,8 à 108,8 milliers de barils par jour entre 2020 et 2022. La Guinée équatoriale n’a pas de raffinerie.
Le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, dirige d’une main de fer le pays depuis 45 ans. En novembre 2022 il a été réélu pour un sixième mandat de sept ans avec 94,9% des suffrages.
