«Pour parvenir à cet objectif, l’Angola prévoit d’exploiter 50 blocs pétroliers supplémentaires d’ici 2025», a déclaré M. Lourenço dans son discours sur l’état de la nation prononcé lundi à l’Assemblée nationale.
Rappelant que la production de pétrole brute a enregistré une forte baisse durant les dernières années, le chef d’État a mis l’accent sur l’importance de stabiliser la production en renforçant les investissements dans ce secteur stratégique.
Il a relevé ainsi que l’Angola s’est lancé dans la construction d’une série de plateformes pétrolières, notamment les projets «Ndola Sul», avec une capacité de production de 20 mille barils/jour, et «Agogo Fuel» qui vise à traiter 490 millions de barils.
Il s’agit également des projets «Begónia», avec une capacité de production de 30.000 barils/jour, outre «Cameia» et «Golfinho» qui constitueront les premiers projets d’exploitation pétrolière dans le bassin de Kwanza et dans les eaux profondes.
Par ailleurs, M. Lourenço a souligné que les revenus pétroliers devraient être utilisés moins pour couvrir les dépenses de consommation, mais plutôt pour promouvoir la diversification et la promotion de l’économie non pétrolière.
L’Angola observe depuis quelques années une baisse de la production pétrolière. Selon les autorités, cette situation est due notamment à la maturation de ses champs pétrolifères, le faible développement des champs marginaux et les arrêts d’exploitation non programmés.
Le secteur pétrolier constitue un axe majeur de l’économie angolaise. Ce pays d’Afrique australe membre de l’OPEP occupe le 16ème rang mondial avec 2,2% de la production mondiale.
