«La dette de l’Angola est viable et sa tendance est à la baisse», a déclaré M. Teixeira lors d’une réunion dans le cadre des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), notant que L’Exécutif angolais a réussi à améliorer le profil de sa dette, ouvrant ainsi la voie à des perspectives économiques positives.
De même, il a mis l’accent sur la nécessité de poursuivre les efforts en vue de créer les conditions favorables pour l’optimisation de la dette, sans impacter la performance de l’État en matière d’exécution des dépenses publiques.
«La stabilisation de la dette est bénéfique tant pour le gouvernement que les entreprises, en contribuant à créer un environnement plus favorable aux investissements et au développement des activités économiques», a-t-il poursuivi.
De même, il a signalé que l’Angola est engagé à poursuivre les réformes nécessaires pour renforcer la confiance des différents partenaires dans la viabilité des finances publiques du pays.
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Le Secrétaire d’État aux Finances et au Trésor, Ottoniel do Santos, a récemment rappelé que les finances publiques en 2023 ont représenté un défi majeur pour le pays, sachant que le prix du pétrole, la quantité produite et les taux d’intérêt sur les marchés internationaux ont limité la marge de manœuvre du gouvernement.
En revanche, M. do Santos a signalé que grâce aux différentes initiatives lancées, tant avec la Banque mondiale qu’avec le FMI, le pays dispose désormais des outils nécessaires pour atténuer les écarts budgétaires identifiés.
L’Angola a réussi à réduire considérablement sa dette durant les dernières années. Selon des chiffres officiels, le ratio de la dette publique au produit intérieur brut (PIB) du pays est passé de 134% en 2020 à moins de 60% en 2022.