Le pays d’Afrique australe poursuit ses efforts de diversification de son économie, très dépendante de la fluctuation des cours du pétrole, dont il est le deuxième producteur sur le continent.
L’Angola fait ainsi son entrée dans un secteur en pleine expansion: l’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que la consommation mondiale de cuivre passera de moins de 27 millions de tonnes en 2024 à près de 33 millions de tonnes d’ici 2035.
Le métal rouge, qui a atteint un nouveau record mercredi à la Bourse des métaux de Londres, est notamment crucial pour la transition énergétique, pour l’industrie de la défense et pour le secteur de l’intelligence artificielle.
«L’inauguration de la mine de cuivre Tetelo représente un jalon historique pour l’Angola, consolidant le pays comme une destination compétitive pour l’investissement minier», s’est félicité dans un communiqué le ministre angolais des Ressources minérales, du pétrole et du gaz, Diamantino Pedro Azevedo.
La mine de cuivre de Tetelo, qui marque la renaissance de l’exploitation du cuivre dans la région de Maquela do Zombo, où fonctionnaient deux mines avant l’indépendance en 1975, devrait atteindre une production de 300 tonnes de concentré de cuivre par jour. Sa durée de vie est estimée à 14 ans.
La mine est située non loin de la frontière avec la République démocratique du Congo, un des deux grands producteurs de cuivre du continent, avec la Zambie voisine.
Le projet est porté par la société Shining Star Icarus (SSI), fruit d’un partenariat entre la société chinoise Shining Star International et la société minière de cuivre d’Angola.
D’autres projets d’exploitation du cuivre en Angola sont en cours de développement, notamment ceux, distincts, de la compagnie minière canadienne Ivanhoe Mines et du géant minier britannique Anglo American.
