La 8ème conférence Future Investment Initiative (FII) a débuté mardi 28 octobre à Riyad sur le thème «Horizons infinis, investir aujourd’hui pour façonner l’avenir». Surnommé «Davos dans le désert», c’est le plus grand forum international d’investissement et d’innovation au Moyen-Orient. Il attire chaque année de nombreux dirigeants politiques et commerciaux du monde. Pour cette édition, Plus de 7.000 leaders mondiaux sont présents dont des dirigeants politiques, des investisseurs privés et des représentants de bailleurs de fonds.
Cette édition a démarré par un pré-sommet dédié à l’Afrique, le «New Africa Summit», qui a réuni leaders politiques et chefs d’entreprises africains parmi lesquels le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire Tidjane Thiam, l’homme d’affaire nigérian et président de United Bank for Africa (UBA) Tony Elumelu. Était également présent l‘ancien ministre de l’Économie du Sénégal et candidat à la présidence de la BAD, Amadou Hott…
Le président du Sénégal Bassirou Diomaye Faye et le le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane.. DR
«Le Sénégal, porte de l’Afrique, fort de sa stabilité politique, ainsi que d’un environnement des affaires sain et attrayant, est prêt à accueillir des investissements dans les secteurs clés de notre transformation économique, notamment l’industrialisation, l’énergie verte et le numérique», a indiqué Bassirou Diomaye Faye dans un message publié sur son compte X.
Cette rencontre «Future Investment Initiative New Africa Summit» (FII-8) a été l’occasion pour l’Arabie Saoudite de faire des annonces au profit de l’Afrique subsaharienne. Ce sommet de trois jours va aborder des enjeux critiques comme l’intelligence artificielle, la robotique, la santé et l’éducation…
Lors du «New Africa Summit», plusieurs annonces phares ont été faites en matière de financement, comme les 41 milliards de dollars d’investissement en faveur de cette région. Cette annonce a été faite par le ministre saoudien des Finances, Mohammed Bin Abdullah Al-Jadaan, selon agbi.com.
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Dans le détail, 25 milliards de dollars seront réalisés sous forme d’investissements par des entreprises privées saoudiennes. Cet apport comprend également 10 milliards de dollars de financements de la Banque saoudiennes d’import-export (Saudi Exim Bank), 5 milliards de dollars en faveur de startups africaines et 1 milliard de dollars rentrant dans le cadre d’une initiative régionale de développement. Le ministre saoudien a souligné qu’un groupe de bailleurs de fonds régionaux des États du Golfe compte accorder des prêts d’un montant de 50 milliards de dollars à des pays africains d’ici 2030.
L’Arabie saoudite dispose d’importantes ressources financières grâce aux recettes pétrolières. Le Fonds d’investissement public, le fonds souverain saoudien, dispose environ 930 milliards de dollars d’actifs en gestion.