Adopté récemment par le Conseil des ministres, ce plan prévoit une croissance annuelle moyenne du PIB réel de 8% entre 2025 et 2030, grâce à une stratégie multisectorielle et une mobilisation massive d’investissements publics et privés à hauteur de 30 milliards de dollars.
Il repose sur quatre axes majeurs à savoir le développement des infrastructures essentielles (électricité, eau, transport, digitalisation), le renforcement des politiques sociales (santé, éducation, emploi), la diversification économique (industries exportatrices, agriculture, mines, tourisme), et l’amélioration du climat des affaires.
Lire aussi : L’Afrique en 2025-2026: ces 9 pays devraient enregistrer des taux de croissance supérieurs à 6%, selon le FMI
Parmi les autres objectifs fixés, le plan prévoit de faire passer le taux d’accès à l’électricité à 90% en zone urbaine et 60% au niveau national, fournir de l’eau potable à 11 millions de personnes supplémentaires, doubler la production agricole, réduire de moitié la mortalité maternelle et néonatale et augmenter le taux de scolarisation primaire de 43% à 80%. Le projet entend également moderniser le réseau routier et porter le taux de pénétration de la téléphonie à 80%.
Le plan bénéficie d’un soutien des institutions financières internationales dont la Banque mondiale, la BAD et le FMI.