La Somalie est en proie à des décennies de guerre civile, à une insurrection sanglante menée par le groupe djihadiste Al-Shebaab, lié à Al-Qaïda, et à de fréquentes catastrophes climatiques.
Cet accord a été signé par le ministre somalien des finances, Bihi Egeh, et l’ambassadeur des Etats-Unis à Mogadiscio, Richard Riley, qui a déclaré que l’accord bilatéral annulait la dette de 1,14 milliard de dollars de la Somalie à l’égard de Washington.
Il s’agit, a-t-il précisé, de la composante la plus importante d’une dette totale de 4,5 milliards de dollars due à plusieurs pays, qui a été annulée dans le cadre d’un accord conclu avec le Fonds monétaire international et la Banque mondiale.
Dans un message publié sur X, M. Egeh a remercié les Etats-Unis pour leur «soutien indéfectible à nos réformes économiques et à notre croissance».
Environ 70% de la population somalienne vit avec 1,90 dollar par jour, selon les chiffres de la Banque mondiale.
En mars, Mogadiscio a conclu un accord avec les créanciers internationaux pour annuler plus de deux milliards de dollars de dettes, selon le Club de Paris des nations créancières.