Les nouveaux billets sont effectivement en circulation depuis le 15 décembre dernier et remplaceront progressivement les anciens introduits sur le marché en 2002.
A Yaoundé, Douala et dans d’autres régions du Cameroun, ces billets suscitent encore la curiosité des citoyens. «Depuis que ces billets sont sortis, je n’ai pas encore touché ceux de 2.000 et 10.000. C’est grâce à mon oncle que j’ai eu une de 500 et de 1.000 FCFA. J’étais vraiment contente d’en avoir eu connaissance», lance une jeune dame rencontrée dans un marché de la place. Pour elle, comme pour la majorité des citoyens, les nouvelles coupures de la Beac sont encore rares.
Ceux parmi les citoyens qui ont la possibilité de toucher quelques unes de ces coupures estiment que ces billets sont beaux au simple regard malgré leur format un peu plus réduit que les précédents. Nombreux n’hésitent pas à faire la comparaison avec les coupures de l’Euro. «Lorsque que j’ai vu ces billets pour la première fois, j’ai directement pensé à l’Euro. Je crois que les concepteurs de ces coupures se sont appuyés sur l’Euro. Ils ont vraiment été bien faits», déclare un Tchadien vivant à Yaoundé.
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Pour d’autres, la déception est à son comble. Tandis qu’ils attendaient à la création d’une nouvelle monnaie sous régionale par les Africains eux-mêmes, la surprise a été plutôt l’annonce des nouvelles coupures du FCFA (Franc de la communauté financière africaine). Par cet acte, de nombreux panafricanistes pensent que tout est reparti pour enfoncer toute la sous-région dans l’extrême pauvreté.
La communauté économique et monétaire de la sous-région Afrique centrale (Cemac) compte six Etats à savoir le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine et le Tchad.