Mali-Sénégal: la foire commerciale de Bamako, vitrine de l’intégration régionale

Foire sénégalaise

Le 18/05/2025 à 08h16

VidéoLa foire internationale de la communauté sénégalaise au Mali se tient au mémorial Modibo Keïta du 15 au 18 mai, à quelques jours de la tabaski.

Dramane Koné est un client, est venu faire la prospection de la foire sénégalaise «je suis admiratif devant les différents modèles de couture homme». Il ajoute que «les tailleurs sénégalais travaillent avec beaucoup de sérieux. Le prix des habits sénégalais est abordable. Je souhaite que cette foire soit organisée de manière régulière et pas seulement à la veille de la tabaski" a t-il espéré tout en invitant ses compatriotes maliens à venir à la foire, «une initiative à encourager" .

Assan Keïta est une exposante. Elle est venue au salon avec des sacs et des chaussures en perlées de sa fabrication ainsi que des colliers «le prix de mes articles vont de 500 à 15.000FCFA».

Pour cet autre exposant et tailleur sénégalais, Cheick Fall, «l’initiative est salutaire car elle témoigne de la réussite de l’intégration entre mon pays d’origine et le Mali. Je propose des boubous, des demi-saisons avec le style Diomaye Faye. Je vends aussi des montres et des chapeaux. Le prix des habits est abordable et varie de 75.000 à 100.000 FCFA».

Pour sa part, le président de la communauté sénégalaise au Mali, Ibrahima Guissé estime que «cette foire représente un intérêt commercial indéniable auquel s’ajoute le contact humain, relationnel».

Ibrahima Guissé, de précisé que «l’initiative de la foire sénégalaise au Mali est venue de la communauté sénégalaise vivant au Mali, c’est-à-dire, les binationaux. Le but est de raffermir les liens entre les deux peuples», d’où le thème de cette année, «les binationaux».

Au total, «ce sont 30 personnes qui exposent leurs articles au mémorial Modibo Keïta, dont 20 venues du Sénégal et 10 établis au Mali», ajoute-t-il. Il conclut en disant que «l’intégration entre le Sénégal et le Mali est une réalité et une réussite».

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 18/05/2025 à 08h16