Un événement pittoresque et coloré, qui s’est déroulé en présence du président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani, du Premier ministre, des membres du gouvernement et d’une assistance nombreuse au sein de laquelle on note l’ambassadeur du Maroc et de hauts responsables venus spécialement du Royaume.
Ces journées sont organisées par le ministère de la Formation professionnelle, de l’artisanat et des métiers, du 22 au 26 novembre.
Elles visent à valoriser l’artisanat, son rôle dans la promotion du patrimoine culturel et les multiples contributions, qu’il peut apporter au développement, tout en renforçant les échanges et les partenariats nationaux et internationaux».
Le président mauritanien Mohamed Cheikh el Ghazouani lançant la 2e édition des Journées nationales de l’artisanat de Mauritanie (JONAM), à Nouakchott.. le360 Afrique/seck
Elles vont permettre de valoriser la richesse et la diversité des produits nationaux et donner un nouvel élan à un savoir-faire ancestral qui a traversé la nuit des temps, tout en offrant des opportunités d’accompagner le développement du secteur dans tous les segments de la chaîne de valeur : matières premières, production, commercialisation, promotion, labels….
Cet événement, initié par le ministère de la Formation professionnelle, de l’Artisanat et des métiers, rassemble des artisans et des passionnés de culture, avec l’objectif de donner plus de valeur ajouté à un savoir-faire séculaire, qui a traversé la nuit des temps, pour donner de nouvelles opportunités aux acteurs d’une filière à fort potentiel de développement.
Aicha Gaye, exposante, présente une approche innovante et originale, à travers un modèle de chaussures «Paddé», une marque «made in Mauritania» et des textures originales fabriquées sur place, avec la collection «Aarame», conçue spécialement pour les babouches, mais aussi des pagnes tissés, des bijoux et divers autres objets.
Mariam Gaye, exposante, représente un groupement de femmes de Rosso, sud de la Mairitanie, opérant dans la transformation des objets d’art africain réalisés à partir de matériaux locaux et des produits alimentaires du cru transformés.
Ali ould Boly, forgeron traditionnel, venu de Mbout, dans la région de Kaédi (sud), expose son art dans la fabrication et la transformation de nombreux objets en fer et autres matières. Il déplore cependant, les conditions de travail dans sa ville, notamment l’absence d’endroit dédié au libre exercice de son art, condition d’un rendement plus important, dans l’espoir de trouver une oreille sensible et attentive.
Enfin, Khadi, exposante, salue l’organisation des journées et loue l’action du président de la République dans la promotion de l’artisanat
