Dans cet endroit, situé à 17 kilomètres au sud de la capitale mauritanienne, des particuliers ont aménagé des jardins pour produire plusieurs variétés de légumes et fruits, mais ils rencontrent de nombreuses contraintes: approvisionnement en eau, protection des plantes, problèmes liés au transport vers les zones éloignées.
Mohamed ould Meissara, sous-officier de la gendarmerie à la retraite et président d’une coopérative, retrace l’historique de l’acquisition de l’assise foncière et détaille la superficie, le nombre de parcelles ainsi que les variétés produites. Il évoque également les difficultés relatives à l’accès à l’eau, au transport, à la protection des plantes et l’absence d’assistance.
Fatimata Sy, membre d’une coopérative, explique pour sa part: «Nous parcourons chaque jour 34 kilomètres en aller et retour avec nos propres moyens pour rallier cet endroit. Nous cultivons ces jardins depuis 5 ans, sans aide extérieure. Une partie de notre production est destinée à la consommation et l’autre sera vendue sur le marché de Nouakchott.»
Même son de cloche du côté d’Amar ould Mohamed, employé: «Nous produisons plusieurs sortes de légumes: tomates, salade, carottes, choux, gombo, piment... Mais nous avons des problèmes d’accès aux semences, à l’eau, et de transport.»