Les revenus globaux tirés du secteur extractif se sont élevés à 24,54 milliards d’ouguiyas, dont 22,431 milliards versés sur le compte unique du Trésor public et 2,109 milliards affectés au Fonds National de Revenus des hydrocarbures (FNRH).
Le secteur extractif contribue à hauteur de 77,89% des exportations, 19,39% du Produit Intérieur Brut (PIB), 24,8% des recettes de l’Etat et 1,26% aux emplois.
En Mauritanie, c’est le Comité national de l’ITIE, créé en 2005, un collège composé du gouvernement, des entreprises et de la Société Civile, qui assure la mise en œuvre de la norme internationale ITIE.
Diop Abdallah, secrétaire permanent du Comité national de l’ITIE, donne des indications sur les chiffres clés des revenus «avec un rapport, qui illustre la dynamique du secteur extractif en Mauritanie: 24,231 milliards proviennent du secteur extractif, dont plus de 21 milliards tirés du secteur minier et un peu plus de 2 milliards générés par le secteur des hydrocarbures du fait d’une exploitation encore à ses débuts».
Il constate une production stable par rapport aux années précédentes, pour les minerais de fer (un peu plus de 14,23 millions de tonnes), l’or (plus de 19,23 tonnes) et fournit des indications sur l’impacte économique et social de la production.
Mohamed Yahya Ebah, donne l’avis de la société civile «nous avons participé à toutes les étapes du processus de dissémination du rapport 2024. La société s’est fortement impliquée dans l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations des années précédentes».





