En 2025, les exportations se sont élevées à 1.592 milliards de FCFA, soit 12,3% du PIB, tirées par l’exportation du pétrole brut (1.144 milliards de FCFA), alors que les importations se sont établies à 1214 milliards de FCFA (1,85 milliard d’euros), dominées principalement par les produits alimentaires, biens de consommation et équipements, a précisé le Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé du budget, Mamane Sidi, lors d’une récente réunion à Niamey.
Dans ces conditions, la balance commerciale qui était structurellement déficitaire jusqu’en 2024, deviendra positive à partir de 2025 à 0,3% PIB pour s’établir à 1,4% du PIB en moyenne sur la période 2026 à 2028, portée par la bonne tenue des exportations pétrolières, fait remarquer le ministre, cité par l’Agence nigérienne de presse (ANP).
Afin de poursuivre sur cette lancée, le ministre nigérien a souligné l’importance de la restructuration de plusieurs accords et conventions de financement signés et ratifiés par le pays dans le domaine économique, notant que que cette réforme ciblera, entre autres, les secteurs de l’agriculture et élevage, de l’énergie, de l’Hydraulique et des Infrastructures de transport.
En outre, les autorités nigériennes se penchent sur la création d’une Banque des projets couvrant tous les secteurs de la vie socio-économique, a-t-il ajouté, soulignant que le Gouvernement va poursuivre la consolidation des acquis des résultats obtenus en 2024 et 2025 à travers le renforcement de la mobilisation des recettes internes, l’élargissement de l’assiette fiscale, l’amélioration du climat des affaires, la refonte du Code Général des impôts et la rationalisation et l’efficacité de la dépense publique.




