La directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), dont la désignation au premier mandat avait été bloquée pendant des mois par l’ancien président américain Donald Trump, avait annoncé le 16 septembre qu’elle briguait un second mandat à la tête de cette organisation.
Le président du Conseil général, l’ambassadeur norvégien Petter Olberg, a informé samedi les membres de l’OMC «qu’aucune autre candidature au poste de directeur général n’avait été reçue avant la date limite du 8 novembre et que la directrice générale en exercice, Ngozi Okonjo-Iweala, était donc la seule candidate à ce poste», a indiqué l’organisation dans un communiqué.
La procédure aurait dû commencer en décembre, soit neuf mois avant l’expiration du mandat. Mais l’OMC l’a avancée de deux mois, au 8 octobre, l’ambassadeur norvégien, chargé de chapeauter la procédure, ayant estimé qu’il y avait «une convergence de vues pour ce qui est d’entamer le processus (...) plus tôt que prévu».
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Les pays disposaient d’un mois pour proposer des candidats.
La procédure habituelle veut que les candidats disposent ensuite de trois mois, pour dialoguer avec les pays, suivis de deux mois consacrés à un processus de consultations pour permettre au Conseil général - qui réunit l’ensemble des membres de l’OMC - de faire son choix.
Comme pour toutes les décisions à l’OMC, les directeurs généraux sont choisis par consensus par l’ensemble des membres, qui sont 166 actuellement.
Mme Okonjo-Iweala avait pris ses fonctions en mars 2021. Bien qu’ayant reçu le plus large soutien des membres de l’OMC, sa désignation avait été bloquée par l’ex-administration Trump, qui lui préférait la candidate sud-coréenne. L’arrivée à la Maison Blanche de Joe Biden, qui lui avait offert son soutien, avait permis de sortir de l’impasse, mais l’organisation était restée pendant plusieurs mois sans chef à sa tête.