Ces perspectives positives reflètent la pertinence des réformes mises en œuvre sur les plans monétaire, économique et fiscal et l’amélioration de certains indicateurs clés en dépit de plusieurs défis auxquels est confrontée l’économie nigériane, explique S&P dans un récent communiqué. «Malgré un faible PIB par habitant, des recettes fiscales encore fragiles bien qu’en amélioration et des coûts élevés du service de la dette, les autorités nigérianes déploient des efforts pour améliorer les perspectives de croissance de l’économie et renforcer la résilience macroéconomique», fait remarquer S&P.
D’après la même source, les indicateurs du pays le plus peuplé d’Afrique font montre d’une dynamique positive grâce à une série de réformes, portant entre autres sur la libéralisation du taux de change, l’assainissement budgétaire et le renforcement de la production pétrolière, contribuant au redressement de plusieurs indicateurs clés.
Malgré des risques persistants, S&P fait état de perspectives positives pour le Nigeria, avec une croissance plus soutenue (3,7% entre 2025 et 2028) grâce à une production pétrolière en bonne mine et à une confiance renforcée du secteur privé, notant que l’inflation devrait reculer à 13% d’ici 2028.
Néanmoins, S&P met en garde contre des faiblesses structurelles, notamment un faible PIB par habitant, un taux de pauvreté élevé, des pressions inflationnistes et de recettes fiscales fragiles qui continuent d’impacter la résilience économique du Nigeria.
