La réalisation de ce taux reste tributaire de la levée des obstacles auxquels fait face l’activité économique en Tunisie, compte tenu de la conjoncture nationale et de l’augmentation des risques implicites au niveau international, explique le ministère dans son rapport sur le budget de l’Etat pour l’exercice 2023.
Il s’agit, également, de la nécessité de la concrétisation des réformes sectorielles pour améliorer le climat des affaires et de la mobilisation des capacités humaines, techniques et financières, afin d’accélérer la mise en œuvre des programmes de travail et des mesures du gouvernement pour l’année 2023.
La réalisation de ce taux requiert, aussi, l’adoption d’un suivi périodique de l’évolution des indicateurs économiques et sociaux afin d’identifier des mesures correctives à temps, fait remarquer la même source.
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La levée des obstacles, poursuit le rapport, permettra, notamment, d’améliorer la compétitivité du secteur industriel, de mettre en exploitation le réseau ferroviaire rapide et d’augmenter l’efficience des services logistiques dans les ports, outre l’amélioration des services de transport aérien et le développement du secteur du tourisme.
Elle permettra, également, de réformer les structures de régulation, d’intégrer le secteur parallèle, de lutter contre la contrebande, d’améliorer le système judiciaire et d’accélérer le rythme de la modernisation des législations.
Par ailleurs, le déficit budgétaire de la Tunisie au titre de l’exercice 2023 devrait régresser à 5,5% du PIB, pour se situer à 8,89 milliards de dinars (1 euro = 3,2 dinars), contre 7,7% au cours de l’année 2022, selon les prévisions du ministère. Ce recul est, essentiellement, dû à la hausse des ressources fiscales de 12,5%, en parallèle avec la baisse des dépenses des subventions de 26,4% et des dépenses des opérations financières de 56,5%, fait observer le rapport.