Les accords de ce financement ont été paraphés par Kapil Kapoor, vice-président par intérim de la BAD chargé de l’Agriculture, de l’eau, du développement humain, de la gouvernance et des ressources naturelles, et Olga Syradin, ambassadrice de Guinée en Côte d’Ivoire.
L’institution régionale de financement précise dans un communiqué que 15 millions de dollars représentant des dons et de prêts seront destinés à la 3e phase du programme d’appui aux réformes économiques et financières.
Le reste, soit 8 millions de dollars, répartis en deux dons, sera injecté dans un projet d’appui au renforcement des capacités de l’administration pour la gestion des projets miniers intégrés. En d’autres termes, il devrait permettre d’alléger les procédures administratives concernant l’obtention des autorisations, licences et permis connexes liés au secteur minier.
«Ces deux projets contribueront au développement du secteur privé et appuieront la mise en œuvre du plan de redressement du secteur de l’électricité en Guinée», a déclaré la BAD dans son communiqué. «Ils contribueront également à améliorer le climat des affaires dans le secteur minier et à appuyer la mise œuvre de projets d’infrastructures ferroviaires et portuaires».
S’agissant de l’appui à la gouvernance économique, l’apport de la Banque africaine de développement va permettre à la Guinée de passer d’une croissance de 0,1% en 2015 à 5% en 2022.
De même, ce volet améliorera la mobilisation des recettes fiscales et douanières. Les recettes budgétaires projetées dans le PIB passeraient de 18% en 2015 à plus de 20% en 2017.
En ce qui concerne le secteur minier, la source indique que les dons de 8 millions de dollars permettront d’accélérer la délivrance des licences d’exploitation minière dans quatre ans, de porter à 20% du PIB les exportations de produits miniers contre 17% actuellement, et de porter les recettes budgétaires issues du secteur minier de 16 à 20 %.
Spécifiquement, il va appuyer la mise en œuvre des projets d’infrastructures ferroviaires et portuaires de Simandou qui prévoit la construction d’un chemin de fer de 650 km, entre autres.