L’annonce de sa décision est venue de lui-même. Le technicien français en poste depuis avril 2015 a justifié son départ par les mutations intervenues ces derniers mois au sein de l’instance dirigeante du football guinéen.«Je mets un terme à mon poste de sélectionneur de la Guinée, on se quitte en bons amis», a-t-il rappelé ce lundi depuis la France. «Il y a eu pas mal de bouleversements, de changements à la Fédération depuis mon arrivée», a ajouté l’ancien entraineur du Paris Saint Germain (2000-2003).Cette démission se tramait depuis plusieurs semaines. Des analystes sportifs avaient prédit son départ après celui du président de la Fédération Guinéenne de Football dissoute fin avril par la FIFA. Pour ces observateurs de l’actualité sportive, son contrat jugé irrespectueux des textes qui régissent la FGF ne pouvait résister au temps après le départ de Salifou Camara «Super» qu’ils accusent de l’avoir recruter sans consulter toute son équipe.Pour ne rien arranger, son arrivée à la tête de la formation guinéenne a été marquée par un enchainement de mauvais résultats avec notamment deux nuls, une défaite et une victoire en quatre matchs officiels comptant pour les éliminatoires de la CAN Gabon 2017. Du coup, avec 5 points, le Syli se positionne en troisième place derrière le Zimbabwe et le Swaziland et se retrouve condamné à gagner les deux dernières journées de poule pour espérer être présent à Libreville l’année prochaine.Le premier de ces rendez-vous périlleux aura lieu le 3 juin prochain avec un déplacement au Swaziland, suivi d’une réception du Zimbabwe le 2 septembre à Conakry.Selon Luis Fernandez son staff restera en poste jusqu’à la fin de ces rencontres. Certains médias locaux révèlent qu’il percevait un salaire mensuel de 30.000 euros.
Le 24/05/2016 à 17h18