La deuxième édition du Festival de Kirina qui s’est déroulé du 05 au 08 mai 2016 a tenu toutes ses promesses. En quatre jours, il a attiré une pléiade d’artistes qui ont fait revivre les festivaliers la riche diversité culturelle de la localité.Il s’agit, entre autres, de la Troupe Mamaya de la Guinée Conakry, les artistes Rokia Koné, Amy Koïta, Baba Salah, Doussou Bagayogo, Mylmo, Tal B, Abdoulaye Diabaté, Safi Diabaté, Babani Koné, Iba One, Gaspi et Sidiki Diabaté, tous du Mali. Des manifestations folkloriques des troupes de Kirina, de Tekedo, de Tanfana, le Dosso n’goni (la musique des chasseurs) et la danse mystique des masques dogons ont aussi égayés les festivaliers et permis de revisiter l’histoire du Mandé.Au cours de cette rencontre artistique et culturelle, les festivaliers ont aussi eu droit à des échanges sur des thématiques comme : «l’entreprenariat féminin, vecteur de la création d’emploi en milieu rural»; «le parallélisme entre la charte du Mandé et les accords de paix», et enfin «la culture comme trait d’union par excellence et facteur de paix et de cohésion sociale».Pour le ministre malien de la Culture, de l’artisanat et du tourisme, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, la 2e édition a tenu toutes ses promesses. «Le festival de Kirina est désormais un rendez-vous majeur dans la programmation culturelle de notre pays», a-t-elle dit.Ce festival culturel permet à Kirina de renouer avec son histoire. En effet, c’est à Kirina en 1235, que s’est déroulée la célèbre bataille entre le roi sosso, Soumaourou Kanté et Soundjata Kéïta, le fondateur de l’empire du Mali. Et elle fait partie des localités du pays qui ont jalousement gardé leurs valeurs historiques et traditionnelles. C’est justement pour magnifier cette diversité culturelle qu’a été initié le festival de Kirina, dans la commune rurale du Mandé.
Le 09/05/2016 à 16h55