La production aurifère devrait s'établir à 70,10 tonnes en 2022, contre 69,4 tonnes en 2021, selon les estimations recoupées au sein du secteur. Cette production devrait être soutenue par les mines industrielles dont la production devrait atteindre 64,1 tonnes, le reliquat, soit 6 tonnes, devant provenir des mines artisanales.
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Le Mali compte une quinzaine de mines industrielles. Trois d'entre elles, dont deux canadiennes (Barrick Gold et B2 Gold) et une australienne (Resolute Mining), représentent à elles seules environ 49 tonnes, soit plus des deux tiers de la production d'or du pays. D'autres compagnies étrangères de tailles plus modestes sont également présentes dans le pays, comme le sud-africain AngloGold Ashanti, le britannique Hummingbird Resources, le canadien Robex Gold...
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Cependant, si la production d'or malienne augmente, le métal jaune profite faiblement aux Maliens du fait des contrats léonins qui offrent la part belle aux firmes multinationales. Du coup, pour de nombreux Maliens, il urge de faire évoluer le Code des investissements et d'opter pour des contrats gagnant-gagnant avec davantage de retombées positives pour les communautés environnantes.