Malgré la conjoncture économique dont ne cessent de se plaindre les Bamakois et le contexte socio-politique tendu en cette période électorale, beaucoup espèrent célébrer la fête en respectant cette tradition bien ancrée. Même si, financièrement, le portemonnaie ne suit pas toujours.
Lire aussi : Sénégal. Tabaski: 750.000 moutons pour la Tabaski à importer de Mauritanie
A la veille de cette fête, à Bamako, comme dans les principales villes du pays, les boutiques de tissus ne désemplissent pas. Elles sont prises d'assaut par des clients à la recherche du fameux bazin, cette étoffe en pur coton qui sert à confectionner les plus luxueux vêtements de fête. Néanmoins de se rabattent sur d'autres types de tissus pour des raisons de coût. Dans ce cas, c'est le wax hollandais, tissu à la coloration bigarée, qui est le second choix
C'est une chose de s'acheter son tissu, c'en est une autre de le confectionner au près d'un bon maître tailleur. Généralement, en cette période de fête, l'affluence est telle chez les ateiiers de couture que les tarifs grimpent en flèche. Cette année encore, les artisans tailleurs se plaignent de l'affluence de dernière minute. Car, pour des raisons budgétaires, les clients attendent la dernière minute pour se procurer leur tissu et le confier à leur tailleur.