Au Mali, les cybercafés constituaient des espaces où tout le monde convergeait pour naviguer sur la Toile ou envoyer des documents.
Aujourd’hui, avec l'arrivée des smartphones et donc un accès plus facile à l’Internet mobile, les cybercafés sont désertés.
Les smartphones, de plus en plus accessibles, offrent tous les services, ou presque, que proposent les cybers et ce, n’importe où et à n'importe quel moment.
Ceux qui fréquentaient les cybers pour communiquer via Skype avec leurs parents installés à l’étranger disposent désormais de l'application WhatsApp, qui a porté un coup de grâce aux cybers, ainsi qu'aux appels téléphoniques classiques.
En conséquence, les cybers ferment les uns après les autres. Ceux qui tiennent encore le coup sont ceux qui proposent des services connexes: traitement de texte, photocopies et de scans de documents. Une manière pour leurs gérants de s’occuper, pour échapper au chômage.
Pour ces entrepreneurs, il est désormais certain que leur business, qui a connu de meilleurs jours il y a à peine une décennie, est appelé à disparaître.