"La Plateforme des Mouvements du 14 juin 2014 d'Alger a appris l'assassinat lâche de 11 civils de la communauté ibogholitane à Agharangabo (Ménaka) par des individus armés non identifiés", a indiqué dans un communiqué cette coalition bien implantée à Ménaka.
Ménaka et sa région, proches de la frontière avec le Niger, font partie de ces vastes zones qui échappent largement ou entièrement au contrôle d'un pouvoir central affaibli. Agharangabo est un campement à quelque 65 km au nord-ouest de Ménaka.
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Les violences qui ensanglantes ce pays du Sahel depuis 2012 sont multiformes : attaques jihadistes, ou crapuleuses et conflits intercommunautaires, auxquels s'ajoutent les rivalités entre groupes armés.
La Plateforme, qui diffuse une liste de 11 victimes supposées, indique que "ces paisibles civils ont été exécutés le 3 juin 2021 et leurs bétails emportés". "Ce sont des exécutions sommaires de 11 civils par des hommes armées non identifiés. Ça c'est passé jeudi au cours de trois attaques contre les civils dans cette zone", a dit à l'AFP un élu de la région ayant requis l'anonymat pour des raisons de sécurité.