Ce document a doté l'accord de Paris des outils qui permettent sa mise en œuvre, mais sans s'engager à faire plus et plus vite contre le réchauffement climatique. Le document final, rendu public samedi soir, est une feuille de route de la mise en œuvre de l'accord de Paris de 2015.
Il s'agit du premier accord mondial sur le climat qui oblige tous les pays à agir en faveur du climat. Les Etats se sont engagés à prendre des mesures pour mettre fin au réchauffement climatique à un niveau de 2C° et, si possible de 1,5C° limite idéale de l'accord.
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Les négociations étaient ardues avant l’adoption du document final qui a nécessité 14 jours de travaux et de débats. Outre le réchauffement climatique, la COP24 s’est penchée sur la question du financement. Une flexibilité a été ainsi accordée aux pays en développement.
Le financement des politiques climatiques est l'autre préoccupation des pays en développement, notamment la manière dont va s'organiser la montée des fonds promis par le Nord à partir de 2025. Les pays riches ont promis jusqu’à présent une aide climat à 100 milliards de dollars par an d'ici 2020, l'Allemagne a annoncé de nouvelles contributions, notamment au Fonds vert d’un montant de 1, 5 milliard d’euros, alors que la Banque mondiale a promis 200 milliards de dollars pour la période 2021-2025.