"C'est un immense honneur pour moi", a dit l'homme d'affaires de 59 ans, qui avait été adoubé par la Fifa, en saluant "l'unité" de l'organisation.
Le président des Mamelodi Sundowns succède ainsi au Malgache Ahmad Ahmad, suspendu de ses fonctions à l'été 2019, avant la fin de son mandat pour plusieurs violations éthiques, dont la "distribution de cadeaux" et le "détournement de fonds".
Motsepe, un self-made man jusque-là relativement inconnu du monde sportif, faisait figure d'outsider jusqu'à ce que ses trois rivaux, le Sénégalais Augustin Senghor, le Mauritanien Ahmed Yahya et l'Ivoirien Jacques Anouma, se rallient à sa candidature quelques jours avant le vote.
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Les trois ont obtenu en contrepartie la garantie de postes, respectivement, de premier et second vice-présidents et de conseiller du futur président, avec un "programme commun".
"Vous avez tous la même vision aujourd'hui, c'est la célébration de cette unité", a déclaré le président de la Fifa Gianni Infantino à l'ouverture des débats, dans un hôtel de Rabat.
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"Ensemble on gagne (...) Le foot c'est un sport d'équipe, la valeur la plus importante du foot c'est l'esprit d'équipe", a-t-il dit en réponse au mouvement de grogne soulevé par ce que certains considèrent comme un interventionnisme de la Fifa.
Déjà pendant six mois, au second semestre 2019, la mise sous tutelle de la CAF, avec la présence au siège du Caire de la Secrétaire générale de la Fifa, la Sénégalaise Fatma Samoura, avait hérissé de nombreux membres de la Confédération.