Des représentants des pays du Sahel débattent sur le dividende démographique

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Le 25/05/2016 à 18h10, mis à jour le 04/03/2017 à 19h32

Six pays du Sahel, soutenus par des Partenaires techniques et financiers (PTF), se mobilisent pour tirer profit du dividende démographique et de l’autonomisation des femmes. La Banque mondiale finance ce programme à hauteur de 205 millions de dollars sur une période de 4 ans.

Nouakchott abrite du 25 au 31 mai un atelier sur le Projet régional d’autonomisation des femmes et du dividende démographique au Sahel (SWEDD) financé par une enveloppe globale de 205 millions de dollars par la Banque mondiale (BM) sur une période de 4 ans.La rencontre regroupe 180 participants : consultants, personnes ressources et invités venus de six (6) pays du Sahel (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) et des institutions internationales (UNFPA, Banque mondiale, etc.).Plusieurs thèmes spécifiques seront développés au cours des ateliers techniques: la question de la mise en œuvre du dividende démographique dans les différents pays, l’analyse régionale du contexte de mise en œuvre et du développement de la Stratégie de communication pour le changement social et comportemental, etc.Dans son discours inaugural, Mme Cécile Compaoré Zungrana, représentante du Fonds mondial pour la population (UNFPA) en Mauritanie, a présenté le dividende démographique comme un processus «d’accélération de la croissance qui peut résulter d’une évolution de la structure par âge de la population d’un pays, notamment l’augmentation du nombre des personnes actives et la diminution du nombre des personnes à charge, libérant ainsi des ressources pour un investissement générateur de croissance, à condition que des politiques économiques et sociales adéquates soient élaborées et mises en œuvre».L’objectif du conclave de Nouakchott «est d’échanger sur le renforcement de l’engagement politique en faveur du dividende démographique et le changement de comportement visant à accroître les services de santé de la reproduction maternelle et infantile».

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 25/05/2016 à 18h10, mis à jour le 04/03/2017 à 19h32