Ces usagers sont les clients de Chinguitel, une filiale de la compagnie privée soudanaise «Expresso», et de la Mauritano-tunisienne des télécommunications (MATTEL-une joint-venture entre Tunisie Télécom et des capitaux privés locaux).
La situation est quasiment identique pour les usagers de Mauritel -filiale de Maroc Télécom et opérateur historique des télécommunications sur le marché mauritanien- qui ont une connexion calamiteuse.
Dans un message envoyé à ses abonnés et daté du samedi 31 mars, Chinguitel parle «de perturbations au niveau du câble sous-marin à l’origine d’une rupture de la connexion internet et présente ses excuses aux usagers», sans toutefois donner d'information concernant un éventuel retour à la normale. Mattel aurait également envoyé un SMS de la même teneur à ses usagers.
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Mais au-delà de la panne «imputable aux câbles sous-marins» qui prive plusieurs dizaines de milliers de Mauritaniens d’internet, la connexion ressemble à un véritable un chemin de croix pour la majeure partie des abonnés du pays, confrontés à de multiples difficultés.
Face à cette situation, l’Autorité de Régulation des postes et télécommunications effectue régulièrement des missions de contrôle, constate «des manquements au niveau des services voix et internet» et prononce de lourdes amendes contre les compagnies, lesquelles passent à la caisse pour s’en acquitter.
Une stratégie n’a rien changé jusque-là, avec des abonnés privés subissant désagréments et préjudices, et un Trésor percevant les réparations sous forme d’amendes.