La Mauritanie, un pays d’une superficie de 1,03 million de kilomètres carrés, est doté d’un énorme potentiel minier, avec plus de 900 indices décelés.
Cependant, les activités de recherches sont toujours restées cantonnées dans les zones nord-ouest et nord-est, délaissant le centre, l'est et le sud du pays.
Face à ce constat, le gouvernement à annoncé un changement de cap, avec une perspective d’élargissement du spectre des activités d’exploration.
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Dans ce cadre, le ministre du Pétrole, de l’énergie et des mines, Mohamed ould Abdel Fettah, a présidé mercredi, une cérémonie marquant l’achèvement des travaux d’établissement de la cartographie géologique minière de la région d’Aioun El Atrouss (plus de 800 kilomètres au sud-est de Nouakchott, vers la zone frontalière du Mali),
Au cours de la même rencontre, l’Office national de recherche géologique (OMRG-institution publique chargée de l’exécution des travaux de recherches cartographiques, à ajouté «avoir mis en place deux zones promotionnelles dans la même région, afin de garantir la valorisation des résultats obtenus, au regard des excellents indices miniers, par comparaison à d’autres zones minières.
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L’achèvement de ces études géologiques avec des indicateurs significatifs et la création de nouvelles zones promotionnelles, s’inscrit dans le contexte favorable aux investissements, dont jouit la Mauritanie, en raison de son potentiel minier naturel remarquable, de sa stabilité et de son cadre légal et réglementaire incitatif», selon le ministère du pétrole, de l’énergie et des mines.
La Mauritanie dispose d’immenses potentialités minières dont le fer, le cuivre, l’or, l’uranium, le phosphate, le quartz, le chrome, le manganèse,...
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Par ailleurs, le gouvernement a adopté un Code minier incitatif au cours des dernières années pour attirer davantage d'investisseurs étrangers vers ce secteur qui occupe une place centrale dans l'économie mauritanienne.