Une affaire qui fait couler beaucoup d’encre, figurant au rang des 7 grands dossiers sur lesquels une Commission d’enquête parlementaire (CEP) a mené des investigations pour présomptions de corruption pendant la décennie de gouvernance de l’ancien président, Mohamed ould Abdel Aziz (2008/2019).
Le ministre de l’Equipement et des transports, Mohamed ould M'Haimid, et le directeur général du Port autonome de Nouakchott, dit Port de l’Amitié (PANPA), Sid’Ahmed ould Rais, ont donné une conférence de presse conjointe, mercredi soir, au Centre International des Conférences de Nouakchott (CICN) pour expliquer les avantages de la révision du contrat de concession portuaire avec «ARISE».
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Le DG du port de Nouakchott, Sid’Ahmed Rais, relève comme élément fondamental, le fait que la révision de la concession permet l’entrée comme actionnaire majoritaire (51%) du fonds français «Méridien». Ce qui constitue une garantie relativement à la capacité d’investissement.
L’accord révisé consacre le partage des redevances (bénéfices tirés de la gestion des conteneurs). La part de l’Etat va évoluer de 10 à 50%, permettant un gain de 200 millions de dollars, suivant une démarche progressive. De même, «ARISE-Mauritanie SA» renonce à 12 milliards d’ouguiya d’exonérations fiscales.
La révision permet également de maintenir «ARISE-Mauritanie SA» dans un statut de manutentionnaire et de clarifier la pleine compétence du port sur ses emprises foncières.