Pays d'ovins, de caprins et de camelins par excellence, la Mauritanie a longtemps ignoré l'élevage de poulets en batterie. Mais, cette activité attire de plus en plus de micro-entrepreneurs, notamment des jeunes fraichement diplômés, des étudiants en quête d’un créneau saisonnier rentable, voire de diplômés chômeurs.
Formés sur le tas, ces éleveurs souvent partis de rien, sont devenus de fins connaisseurs de la filière, des règles sanitaires ou encore de la saisonnalité. Ils affirment tous gagner correctement leur vie, bien que les difficultés ne manquent pas.
>>>
Lire aussi : Vidéo. Mali. Covid-19: régime sec pour les propriétaires de restaurants et les vendeurs de poulets
Saidou Mamoudou, aviculteur affirme que "les ventes journalières sont variables, mais restent toujours à un bon niveau", permettant ainsi de faire tourner son exploitation. Il faut néanmoins "respecter les règles et exigences pour la nourriture et la santé, pour éviter qu’un élevage soit décimé" par la chaleur ou une éventuelle infection.
Beaucoup sont devenus aviculteurs pour saisir pour saisir l’opportunité de gagner rapidement de l’argent. Parmi les exploitants, il y a beaucoup d'étudiants qui espèrent financer leur cursus universitaire sans compter sur le soutien des parents. Ousmane Mamadou, est l'un d'eux et poursuit des études en électro-technique. Il présente ses coquelets de 21 jours et énumère.
>>>
Lire aussi : Bénin: "le roi du poulet" et patron des patrons, entre les mains des poulets
En général, les éleveurs rencontrent beaucoup de difficultés liées à l'approvisionnement en poussin de moins d'un jour, au prix élevé des aliments de volaille, mais également l'écoulement des poulets vendus à 150 nouvelles ouguiyas.