Le coup d’envoi de ce forum a été donné en présence de quatre membres du gouvernement et de plusieurs centaines de participants.
En marge de l’atelier, le Centre international des conférences de Nouakchott (CICN) est également le théâtre d’une exposition montrant des produits tirés d’activités de nature à offrir des emplois verts.
Dans une allocution prononcée au cours de la première journée, Mariem Bekaye, ministre de l’Environnement et du Développement durable, en a exposé les enjeux. La responsable gouvernementale a indiqué que «l’économie verte est une opportunité pour mobiliser l’ensemble des acteurs publics et privés vers une transition qui permettra de structurer des stratégies efficaces d’utilisation durable des ressources et de diminuer les impacts environnementaux. De ce fait, les secteurs porteurs de l’économie verte sont les gros pourvoyeurs d’emplois et les besoins vont croître dans les prochaines années pour faire face aux défis du changement climatique».
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Frederico Barroeta, représentant du système des Nations unies, met en évidence les multiples opportunités que la Mauritanie va tirer «de l’économie verte, qui peut aider à structurer les emplois non structurées dans le secteur privé, contribuer à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD), à réaliser la Stratégie de croissance accélérée et de prospérité partagée (SCAPP)» et créer de nouvelles chaînes de valeurs dans de nombreux domaines d’activités.
Moussa Kane, exposant, évoque la culture fourragère et les spéculations qu’il développe. Il présente des produits tirés d’une exploitation agricole située dans la commune de Néré Walo (Région de Kaédi/vallée du fleuve), insiste sur l’importance de la production agricole et lance un appel aux autorités pour aider à la protection des jardins contre les animaux en divagation.
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Aziza Sidi Bouna Gaoud, ingénieure en énergie renouvelable et matériaux énergétiques, fondatrice et présidente «SB Gaz», explique le processus de production du bio gaz à partir des déchets animaux, notamment des bouses de vaches.
Ami Sow, artiste plasticienne, parle «d’Art Galé» qui est à la fois un endroit dédié aux expositions et un centre de création pour artistes, mais aussi un espace pour les femmes attachées à l’émancipation. Elle présente des objets récupérés.
Fatiletou Habiboullah, exposante Stopwaste, montre des produits fabriqués à partir de la récupération d’objets en plastique, permettant de rompre avec les dangers de cette matière interdite en Mauritanie depuis 2012.
Enfin, Sall Ibrahima Saliou, exposant, présente le projet de revitalisation de la Mare de Kheir pour la promotion de la pisciculture et de la biodiversité, qui a permis de développer des activités génératrices de revenus dans le village de Keur Mour, situé à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Rosso (vallée du fleuve).