En effet, le chef de l’Etat mauritanien se rendra à Ouagadougou (Burkina Faso), en vue de prendre part à un sommet des chefs d’Etat du G5 Sahel, dont les assises sont prévues pour le jeudi 13 septembre.
Le G5 Sahel, organisation sous régionale dédiée à la lutte contre le terrorisme et à la coordination des efforts de développement, réunit le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Ce conclave de la capitale burkinabè intervient dans un contexte de recrudescence et de multiplication des attaques djihadistes contre ce pays.
Lire aussi : Sahel: une réunion de haut niveau sur le terrorisme au Burkina Faso
Dans la foulée, Ouagadougou abritera une réunion de haut niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur le terrorisme, le samedi 14 septembre.
Le président mauritanien prendra également part à cette deuxième rencontre, qui permettra de poursuivre les négociations sur le retour progressif de la Mauritanie au sein de cette communauté économique régionale créée en 1975, et dont elle est l’un des membres fondateurs.
Lire aussi : Sahel: vers un nouveau format pour mieux combattre le terrorisme
La tenue simultanée des réunions du G5 Sahel et de la CEDEAO à Ouagadougou, capitale de l’un des deux (2) servant d’épicentres aux attaques terroristes depuis quelques années, n’est pas fortuite, notent les observateurs.
Cette démarche répond à un nouveau paradigme sécuritaire né de l’exigence des occidentaux (France et Allemagne) d’impliquer les pays de la CEDEAO dans la lutte contre le terrorisme djihadiste qui commence à étendre ses tentacules dans toute la sous-région.