Mohamed ould Maouloud, leader de l’Union des Forces de Progrès (UFP-opposition) plaide en faveur de l’officialisation du Peul, du Soninké et du Wolof que la dernière constitution du pays a définies en tant que langues nationales, et de l'introduction de ces langues dans le système éducatif mauritanien.
Ce député de l'UFP, parti de l'opposition historique du pays, marque ainsi son approbation envers une revendication récente formulée par les leaders associatifs qui militent pour l'usage de ces différentes langues.
Mohamed ould Maouloud estime par ailleurs qu'il est "pratique" et "parfaitement légitime", de maintenir l'usage du français en tant que langue de travail et d’ouverture sur les pays francophones, alors même que les membres de l'élite mauritanienne, quelle que soit la communauté dont ils sont issus, reçoivent aujourd'hui encore leur formation dans cette langue, héritage du passé colonial du pays.